L'hybride avait suivit Lyra jusqu'au téléporteur, pour la suivre et poser ses premiers pas sur Ernelzya. Dès le premier mètre, Tadao c'était figé et n'avait plus bougé. Ses sens s'étaient rapidement affolés, sentant... des esprits. Partout. Il y en avait partout. Ils étaient des centaines... Non, des millions... Non, des milliards, des milliards d'esprits qui respiraient, brouillant sa concentration. Complètement alarmé, scotché sur place, le brun se mit à réfléchir en vitesse. D'où venait toute cette concentration d'âmes? Pourquoi sur cette île? Qu'était-ce? Un sort?

Quand il réussit à suivre la femme Hybride à nouveau, il se mit à regarder les objets, végétals autour de lui. Même les plus habituels, comme les fleurs, les pavés, les murs des maisons... Complètement à la rue, le jeune homme se mit à se demander ce qui se passait. Ce ne fut que quand il fixa une rose, et que cette dernière lui dit " Qu'est-ce que vous avez à me regarder comme ça? " que Tadao comprit, avec très grande surprise.

Les objets étaient vivants! Tout était vivant! Les brins d'herbes, les panneaux, les bancs, c'était limite s'il pouvait causer avec la fontaine à droite! Halluciné, fixant les alentours en camouflant son sentiment de désorientation sous son regard demeurant indéchiffrable. Toutefois, cette atmosphère étouffante le rendait mal à l'aise. Dès qu'il arrivèrent devant le fameux lieu de résidence de cette femme, Tadao se mit à observer la grande structure, imposante, si grande, si noble. C'était ce qu'il avait raté, plus jeune. Et c'était à quarante ans qu'il la voyait pour la première fois...

Alors quand Lyra lui expliqua à peu près qu'ils allaient rentrer dans une école qui était plus qu'une école, et qu'ils rentrèrent à l'intérieur, ça ne rata pas:

Voyant que l'intérieur (qui était en réalité la Grande Salle du château) était un paysage d'extérieur, en une grande prairie, l'Hybride fut... Perdu. Comment? Ils ne venaient pas de rentrer? Après quelques minutes de réflexions, il finit par se rappeler d'une histoire lu à la bibliothèque comme quoi "la vie envahissait Ernelzya". Les objets étaient maîtres de leur forme, principalement les maisons. Elles pouvaient changer de décor comme elles le souhaitaient. Mais là, ça avait quand même un petit côté impressionnant... Et perturbant!

Comme ce n'était un terrain qui pouvait lui être extrêmement défavorable, il se montra méfiant et glacial, faisant reculer chaque personne qui croisait sa route dans les couloirs. Bien qu'il y en avait très peu, puisqu'il commençait à se faire tard. Il regardait bien où la femme tournait, identifiant chaque coin, chaque détail. Oui, il ne lui faisait pas pleinement confiance, alors il essayait de prédire l'endroit qu'elle cherchait à atteindre! Et sa réaction fut directe quand il apprit que l'endroit était sa chambre: il refusa d'entrer, son regard fixant Lyra d'un air froid. Comme s'il allait pénétrer dans ce genre de lieu, alors que ça ne le concernait et ne l'intéressait pas du tout!

Il préféra rester dehors pendant qu'elle faisait quelque chose qu'il ne chercha pas à comprendre. Quand ce fut l'heure de dormir, Tadao se récusait pertinemment à entrer. D'un côté, parce qu'il n'avait pas envie de dormir dans le même endroit qu'une fille (pas par question de gouts vu qu'il ne s'intéressait pas à ce genre de choses, mais simplement par pudeur et prudence), et de deux, parce que même s'il était dans la chambre, ça ne changerait rien, il aurait toujours ce sentiment habituel de méfiance!
Mais au final, il fut obligé de rentrer, les surveillants nocturnes ne le voulant pas rôdant dans les couloirs. Se sentant un peu dépendant, ce fut la tête remplie de noirceur qu'il entra donc dans la chambre de la jeune femme.

C'était un fond montagnard. Qui ressemblait assez aux Monts Tokrystaux d'ailleurs. Tadao eu du mal à s'adapter à cet atmosphère à nouveau. C'était surement l'Hybride qui l'avait choisi, peut-être qu'elle y était familière...
La chambre fut séparée en deux parties, Tadao pouvait sentir facilement une sorte de barrière magique. Elle était surement de cet autre côté. Le brun n'en fit rien; c'était plutôt pratique. Même si Lyra lui avait sortit un argument qu'il avait plutôt prit pour une sorte de déviation, comme si en vérité, la vérité était autre. Elle avait ses raisons, et ces dernières ne l'intéressait pas, alors il n'avait rien répliqué.

Le brun ne pensa pas à dormir. Il avait l'impression d'être constamment surveillé, et il n'osa rien toucher, il n'essaya même pas de s'adosser à un arbre. Tadao se sentait emprisonné et regardé. Il tournait en rond, regardait autour de lui, tentait d'écouter les bruits autour de lui, grognant en respirant cet air illusoire. Les esprits venteux n'arrivaient pas à parvenir jusqu'à lui, c'était un calvaire. Frustré, l'Hybride ne ferma pas l'oeil de la nuit. Il avait l'impression de sentir parfois une présence. Sous ce ciel étoilé, on le fixait réellement.
Il se posa à terre pour regarder la fausse lune dans le ciel, toujours sur ses gardes. Et pourtant, ses pensées commencèrent à dériver.

Cet atmosphère d'emprisonnement commença à lui rappeler de mauvais souvenirs. Le simple regard de son père, son pire cauchemar, par exemple. Ou son sourire malsain, son ton plein de dégoût.


[Passage caché - Propos violents]



Encore aujourd'hui, Tadao vivait du mot d'ordre: survivre. Le reste n'était pas important. Le reste, il pouvait s'en passer. Savoir se défendre, pour survivre. Une règle d'or dans ce monde.

Et ce fut ainsi la nuit entière, qui fut pour l'Hybride une nuit blanche, ne se laissant aucune minute de répit, qui pouvait, il le pensait, lui être fatale.

Le lendemain, ses yeux étaient légèrement cernés, mais ça ne changeait pas vraiment de l'habitude. L'esprit d'Ernelzya, dont Tadao ne connaissait pas encore l'identité, alla voir Lyra pour lui parler en privé, ayant observé l'homme toute la nuit. Elle avait lut une partie de ses songes, et ce fut silencieuse et un peu distante qu'elle déclara à l'Hybride:

" Ce gars a besoin d'aide, ma grande. "

L'intéressé, entre temps, observait l'étrange place dehors/pas dehors, voyant des Démons... Et des Anges... Mais aussi des Elfes, et mêmes des Humains... Et puis... des Hybrides. Tous se rejoignaient. Ils se parlaient. Ils riaient. Ils se disputaient. Ils échangeaient. Tadao resta longtemps figé devant ce spectacle. Il se demandait s'il avait été drogué avant d'arriver ici. Chaque race se respectaient, sans pour autant en oublier leurs caractéristiques propres. Lui qui avait vécu dans un cadre à l'opposé parfait, où on riait de sa bâtardise, avait du mal à y croire.

Quel endroit étrange...

~~~

Lyra l'emmena dans le parc. Tadao, toujours brouillé par tous esprits divers, se sentit plus à l'aise en sentant les esprits dragons le rejoindre en tournoyant joyeusement autour de lui, ne l'ayant pas perdu, en fin de compte. Mêmes s'ils savaient toujours se rejoindre (car pas de vie sans air), c'était mieux d'être dehors pour pouvoir pleinement les savoir près de soi, quand on était un Mage aussi dépendant de son élément, dans ce domaine!

Puis ensuite, la jeune femme, lui ayant expliqué à peu près son emploi du temps, s'assit, pour lui tendre...

Un sandwich.

L'hybride resta là, immobile, fixant la nourriture sans rien dire, ne montrant toujours RIEN. Elle le testait. Ca se voyait! Il soutint son regard sans difficultés, ces derniers ne reflétant que le ciel bleu. Il n'avait pas dormi, donc il n'avait pas forcément envie de manger non plus. Ce n'était pas comme s'il allait manger tout le temps!

Du moins, il sortit quand même un petit:

" Pas faim. "

Pour "communiquer", puisque cette femme le désirait tant!

[Je me suis permise de jouer Ernelzya. J'espère que ça ira ^^]

[Il n'y a aucun soucis, c'est un pnj, et ça peut coller à sa façon d'être ^^]

Le lendemain, Lyra avait simplement commencé sa journée, bien qu'en gardant Tadao près d'elle. Elle ne voulait surtout pas le perdre de vue, pas ici en tout cas. Enfin, même s'il lui échappait, tant qu'il restait dans le domaine, elle saurait toujours où il se trouvait, car elle pouvait communiquer avec Ernelzya tout le temps.

- Je sais. C'est pour ça que je l'ai emmené.

lui avait-elle répondu, d'ailleurs.

Il s'était fait silencieux toute la matinée, mais elle ne lui en avait pas tenu rigueur, elle pouvait comprendre, d'une certaine façon. Elle-même n'avait pas été vraiment mieux la première fois qu'elle était arrivée ici !

Et quand elle chercha à voir si ça s'était vraiment amélioré...il refusa. Enfin, verbalement, cette fois, ce qui était déjà un pas, selon elle. Elle éloigna donc sa main de lui, afin de bien lui montrer tout de même qu'elle respectait sa décision.

- Qu'est-ce qu'il y a ? Ne t'inquiète pas si tu te sens dérouté. Quand je suis venue sur Mythra, et même au Royaume Céleste, ça m'a fait le même effet. Mais regarde, j'y suis retournée, dans le ciel, et pourtant, cet univers est très déroutant pour moi. Alors pourquoi l'inverse ne pourrait pas être vrai ?

Histoire de comparer. Si un sens était vrai, l'autre l'était aussi !

- Mais peu importe...qu'est-ce qu'il se passe ?

Le tout très calmement, et d'un ton patient. Elle s'était engagée à ça, après tout ! Mais bon, selon elle, le seul moyen d'y arriver était de le confronter à du monde, évidemment des personnes qui ne lui feraient pas de mal au début. En vivant un peu au milieu d'eux pendant quelques temps, et au bout d'un moment, le déclic se ferait. Mais ces choses-là prenaient toujours du temps.

[Navrée pour le retard xx']

Elle observa un petit temps de silence, avant de répondre. Le tout toujours avec honnêteté :

- En effet. Contrairement à toi, j'ai toujours vécu entourée. Et j'ai toujours aimé ça. Être entourée, avoir des gens sur lesquels compter autour, rire, soutenir...et relever quand ça va mal.

Elle vivait dans un clan, autrefois, et en avait même été le chef ! Elle en avait d'ailleurs toujours les traces rituelles gravées sur sa peau. C'était une tradition chez les peuples des Montagnes. Le chef était décoré de symboles signifiant plusieurs choses, souvent les épreuves traversées et remportées pour accéder à ce titre prestigieux, quelque chose qui prouvait que la personne avait fait ses preuves, et avait vraiment mérité cette place.

Ces tatouages n'étaient jamais partis. Finalement, c'était tout ce qui lui restait de son ancienne "famille", avec ses souvenirs. Ce n'était pas ce genre de chose qui la gênait, mais plutôt cette blessure infligée et qui la défigurait. Symbole de sa défaite, la pire de sa vie, qui contrastait du coup bien avec ses autres marques sur ses bras.

Et aujourd'hui, elle était de nouveau à ce genre de statut, dans un univers très entouré.

Alors oui, du coup...

- Je suis une nomade, moi aussi, à la base. Mais la Solitude n'a jamais été ma compagne. Le jour où je l'ai connue...j'ai été perdue. Et contrairement à toi, je n'y aurai pas survécu.

Combien de fois avait-elle voulu se tuer, afin de se dérober à son tortionnaire ? Mais par la suite, elle avait réalisé : ce n'était pas de la faute de ce bébé. Elle avait fini par aimer cette enfant en elle. Son instinct maternel avait commencé à se développer et elle avait alors souhaité la sauver, la protéger.

Elle avait donc essayé de survivre, pendant ces neuf mois terribles. Pour tout perdre ensuite de nouveau. Si elle n'était pas tombée sur Ernelzya, oui, probablement qu'elle serait morte. Mais on l'avait aidée, elle avait eu de la chance. Luya s'était montrée particulièrement présente, aussi, comme il en allait de sa nature.

- Mais qu'importe...si tu ne sais pas, c'est simple. Aie confiance. Suis-moi dans ma vie si tu le souhaites. Regarde, comme tu le dis tant. Et peu à peu, peut-être finiras-tu par ouvrir les yeux...

[Pas de problème.]

Tadao resta de marbre. Être entouré, oui, c'est sur que leurs mondes étaient différents. Compter sur des gens aussi. Rire, autant. Soutenir, également. Relever... De même.

Tadao n'avait rien connu de ça. Rien. Absolument rien! C'est dire s'il fantasmait à cause des autres enfants quand il était petit! Il aurait voulu avoir deux parents aimants, une vie saine, être heureux, être fort! Qu'est-ce qu'il avait été à la place?

Il n'avait même plus de caractère propre. Il n'avait jamais connu l'amitié, ou l'amour, car son traumatisme et son enfance l'en avait empêché. C'était simple de dire qu'on a été seul toute sa vie. Mais les gens ne se rendaient pas forcément compte de la douleur gigantesque que ça pouvait causer.

Il n'a pas eu de Mère, il n'a pas eu de "Père", il n'a pas eu d'amis, il n'a pas eu de petites amourettes, il n'a pas eu de droit, il n'a pas eu d'estime, de liberté, de dignité, de mot à dire, de choix, et la liste s'allongeait considérablement en quarante ans d'existence. Et cette souffrance, il ne l'avait que barrement exprimé... Et c'était stupide de penser qu'on pouvait la contenir. C'était même une thérapie très très dangereuse pour lui, car quand il devra tout lâcher... Déjà qu'il contrôlait le vent... Il ne s'en remettra pas facilement, loin de là.

Aussi, en plus de ce poison qui l'empêchait d'apprendre à connaître le gout de la vie, cet endroit, Ernelzya le rendait malade. Il n'arrivait pas à dormir. Il ne pouvait pas être tranquille. Il était constamment observé, ou du moins il en avait l'impression. Pire, Lyra ne lui avait pas dit que personne de mal intentionné ne pouvait s'introduire dans l'Ecole, et même si elle le lui précisait, il ne faisait pas pleinement confiance aux personnes déjà présentes dans cette dernière, alors bon... Pas gagné!

Elle commençait à se dévoiler. Chose que Tadao ne ferait jamais vraiment en réalité. Il devait avoir confiance en la personne pour se laisser aller. Mais il se montra un peu distant malgré les mots de cette femme. Il réfléchissait. La suivre... dans sa vie?

Il se mit à se refroidir brusquement. Il avait l'impression de revivre une scène ou son père lui avait à peut près dit la même chose...
Mais pour devenir son esclave.
Du coup, il répliqua d'une manière un peu évasive:

" Cette école m'insupporte. J'ai eu l'impression d'être constamment regardé. J'ai eu l'impression d'entendre des pas, ou d'être observé dans le ciel. Je hais cette sensation."

Sans préciser qu'il avait passé une vraie nuit blanche à faire les cents pas. Et puis c'était un argument, un fait, d'un côté, mais en même temps... Pas vraiment!

[Désolée du retard, j'ai été occupée, et j'avais des choses à faire à côté ><']

Comment pourrait-on oublier une personne qui nous a hanté toute son enfance, d'une manière atrocement cruelle, comme l'a fait son père? Parce qu'avec tous les drames qui arrivaient souvent à beaucoup de gens, on oubliait réellement ce que ça représentait...

Ca faisait vingt longues années qu'il vivait avec ce sentiment l'entravant de toute part, COMMENT ça pourrait changer maintenant? Comment pourrait-il simplement penser que ça arrive? Comment pouvait-il avoir l'état d'esprit d'y songer? Il n'avait plus d'espoir, il ne savait pas comment aller vers les autres, il ne supportait pas être en présence constante d'autres personnes, on avait peur de lui, comment pourrait-il changer tout ça? C'était une gigantesque prouesse, du moins pour lui, Tadao Azurän, le Silence de Mythra, aka l'homme le plus insociable du monde...

Il ne pouvait pas ignorer. Il ne pouvait pas regarder quelque chose sans qu'il y voit son tortionnaire. Il ne croyait pas à ses paroles. Qu'il puisse s'exprimer plus librement (et encore!), certes, c'était une victoire qu'il avait amèrement gagner, vu qu'il avait réussit à simplement avoir la pitié des Anges. Le Vent l'avait aidé. C'était ce qui l'avait soutenu. Comme une béquille sur laquelle on peut s'accouder pour avancer.
Toutefois, par rapport à ce qu'il avait perdu, ou même jamais eu (car Lyra avait une vie saine, nourrie, logée et occupée, pouvant travailler, alors que lui devait voler, agresser, tuer pour avoir à manger, et n'avait pas de domicile fixe ou s'installer. Oh, il n'était pas pauvre, mais il était loin d'être crésus, et il ne voyait pas l'intérêt d'être Mercenaire...), c'était une piètre chance! Il n'avait jamais réussi à sourire, d'après ces souvenirs... Et quand il voyait quelqu'un lui en envoyer un, c'était toujours le seul à en chercher la raison!

Alors fallait dire que si mademoiselle voulait l'aider, c'était pas gagné...

Mais c'est vrai qu'il s'était toujours demandé ce que c'était d'avoir de vrais parents. Le genre de papa qui ne cessait de répéter des leçons de vie en lui ébouriffant les cheveux, et la maman qui le prenait dans ses bras pour faire un bisou sur le bobo éventuel... Pour lui, il n'était même pas sur que ça existe.
Il avait voulu être aimé, petit. Qu'on s'intéresse à lui, qu'on lui explique pourquoi il n'avait pas de mère, et pourquoi il n'était pas heureux de sa vie. Pourquoi son père lui faisait mal, en l'insultant et en le frappant. Tadao n'avait pas été transformé en glaçon à l'époque. Il avait eu des sentiments. Mais jamais il n'avait sourit, ni rit. Jamais il n'avait plaisanté, ni discuté. Jamais il n'avait vraiment aimé. Il avait regardé, obéit, et subit. Sinon, il n'aurait plus été de ce monde, aujourd'hui.

Et ça lui été resté, bien évidemment.

Il regarda ensuite la jeune femme. Le contact visuel était important pour lui. Lyra ne devait pas l'avoir comprit et allait sûrement s'impatienter ou partir sans lui, il s'attendait à ce genre de réaction du moins. Il voulait juste regarder cet oeil émeraude. Il lisait de cette façon, après tout!

A nouveau plus de réponse. Bah, il en savait assez, inutile de répéter. A lui de traduire, et de voir, si toutefois, il continuait à rester pour "regarder". Encore fallait-il qu'il le veuille, car elle le sentait décidément très fermé et pas du tout prêt à accepter une autre réalité que la sienne, qui était de surcroît dépassée, car appartenant au passé.

Vrai que ça pouvait être déroutant de se couper du passé comme ça. De plonger dans un nouveau monde complètement inconnu, dont on ne connaissait rien. Rester dans le passé avait quelque chose de sécurisant, peu importait qu'il soit bon ou mauvais.

- C'est l'heure pour moi de retourner travailler. Veux-tu venir avec moi ?

finit-elle alors par lui demander simplement.

[Désolée, je commence à ne plus avoir d'idées pour ce rp-là x)]