♠ Nom : Von Dittmar (Et non pas Von Dracula, non).
♠ Prénom : Lundi (Il ne le dit jamais cependant. Les gens ont tendance à l’appeler simplement « Le Lord », ou par d’autres surnoms).
♠ Age : Un peu plus de deux-cent ans, mais à le physique d’un jeune garçon.
♠ Caractère ♠Quelle complexité dans la simplicité. Impossible de savoir ce qu’il pense. Il sourit pratiquement toujours d’une façon mystérieuse et parle d’une voix si enjouée, fine et sournoise qu’on dirait que tout l’amuse. Ses passe-temps préférés sont de créer le chaos autour de lui, de provoquer la panique et la peur chez son entourage. Faites attention, il ne vous assurera jamais d’être dans votre camp, ou alors de façon floue, afin de pouvoir mieux vous trahir ensuite. Noble, il a reçu une excellente éducation, et est une personne délicieuse au quotidien avec la plupart des gens autour de lui. Cependant, ceci n’est qu’une bonne façade qui cache un être beaucoup plus sombre. Son physique d’enfant lui sert à faire croire qu’il est innocent puisque personne ne sait vraiment bien quel âge il a réellement, mais il est bien loin de l’être. Nombreux sont ceux qu’il a tué, physiquement ou mentalement. En effet, il maîtrise plutôt bien l’art de plonger ses ennemis dans la confusion la plus totale. Ennemis… Et même alliés en réalité. Il aura beau vous dire, un jour, qu’il vous apprécie, il pourra parfaitement vous poignarder le lendemain, ou vous enfermer dans une sombre cave pour vous torturer, l’un de ses petits jeux préférés d’ailleurs. Ce n’est vraiment pas quelqu’un à qui on peut faire confiance, ou il faut en tout cas être une personne privilégiée pour être presque sûr de ne rien subir de sa part. Cependant, lorsqu’il promet quelque chose, vous pouvez être sûr que cela se produira. Il ne respecte réellement que deux choses :
Ses promesses, et lui-même.
♠ Signe particulier : Son apparence d’enfant ; Il reste toujours caché sous sa cape, du moins son visage l’est en partie.
- Spoiler:
♠ Race : Démon.
♠ Elément(s) : Ténèbres.
♠ Métier (quand vous en avez un) : Mage, et encore.
♠ Technique de combat : Le Lord est un Mage confirmé malgré son « jeune âge apparent ». Ses talents sont plutôt cachés d’ailleurs puisqu’il ne se bat à la vue de tous que rarement, préférant les techniques sournoises. Il fait souvent appel à des alchimistes afin d’obtenir les plus puissants poisons et autres petits liquides mortels. Les personnes qu’il « engagent » n’ont pas intérêt à le trahir ou à le piéger. Sinon, lorsqu’il veut se battre « à la loyale », comme dans un duel par exemple, il préfèrera utiliser l’épée de sa famille, plutôt que sa magie, qu’il réserva pour les cas d’extrême urgence. Une chose est sûre, il n’aime pas perdre, et sera toujours animé par l’énergie du noble égocentrique refusant la défaite s’il se fait battre. Dans ces cas-là, il libère une puissance bien plus impressionnante et n’hésite plus à utiliser les techniques les plus traîtresses et les arts magiques les plus obscurs.
♠ Arme utilisée : Une vague magie de Ténèbres dont personne ne connait la véritable nature, quelques mixtures inconnues du grand publique, et Damoclès, l’épée familiale dont il a hérité après avoir lui-même tué son père.
♠ Votre histoire ♠Comme je m’ennuie…
Depuis que Père et Belle-mère sont morts, je suis tellement ennuyé, et seul… Je n’ai plus rien pour m’amuser. En même temps, peut-être que je l’ai un peu cherché moi-même. Passer des années à les torturer fut sans doute l’une des choses les plus divertissantes que j’ai faite dans ma vie. Mais évidemment, il fallait bien que cela arrive un jour. A trop tirer sur la corde, les faibles sont sacrifiés. Bien sûr, c’est de ma faute. Les soumettre à de telles épreuves mentales et physiques fut sans doute traumatisant pour eux. Et même s’ils s’en étaient sortis vivants, jamais ils n’auraient pu s’en remettre. Damoclès est encore couverte de leur sang. J’ai peut-être un peu exagéré non ? … Hm… Non.
Cent ans… Ca fait déjà cent ans que tu as disparu, Maman adorée. Je me rappelle de tes bras, de la chaleur de tes étreinte, de la douceur de ta voix et de ton regard. Je me rappelle encore quand tu me chantais des berceuses… C’était il y a si longtemps. Tu agissais comme ce que tu n’étais pas, telle une horrible sorcière avec les autres afin de satisfaire un mari qui t’avais déjà trahie et aimé une autre femme. Et j’arrive toujours à me souvenir de cette femme. Ta sœur aînée. Ah, Maman, si tu avais su, est-ce que tu m’aurais laissé la tuer ? Depuis toujours, elle aimait tellement Père, elle aussi, qu’elle n’a pas hésité à te faire du mal… Elle t’a empoisonnée, Maman. Et elle t’as tuée. J’espère que là où tu es, tu la fais souffrir. Non, en fait, je sais que tu ne le feras pas, car même si tu montrais le contraire, dans ce Pandémonium où tuer est une politique universelle, tu étais trop gentille.
Elle était tout toi, elle te ressemblait. Mais sans aucune douceur dans ses yeux lorsqu’elle regardait ses proches. Non, cette femme-là, je la détestais depuis l’instant où je l’avais vue. Elle ne m’inspirait rien de bon. Et toi, est-ce que tu la détestait ? Je ne crois pas, non. Tu aimais tout le monde, ma petite Maman chérie, même si tu ne le montrais jamais, et même les gens qui risquaient de te tuer. Et c’est arrivé. Je m’en rappelle encore parfaitement. La table était dressée magnifiquement. Il n’y avait que toi, moi, Père et Tante-Belle-mère. Elle a discrètement mis le poison dans ton verre, tu as bu, et tu as toussé. Tu es morte deux jours plus tard après avoir longuement agonisé. Tu as dis à Père que tu l’aimais, et tu m’as dis que tu m’adorais. Adorer, c’est plus fort qu’aimer non ? Tu avais déjà compris, peut-être. Mais malgré tout, tu t’es laissée tuer. Ah, Maman… Tu as toujours eu ce sens du sacrifice, surtout pour les gens que tu portais dans ton cœur en silence.
Comme je m’ennuie… Depuis ce jour, je ne grandis plus. Malgré les années qui passent, je reste un homme piégé dans le corps d’un gamin, et la magie ne peut plus rien y faire. Les gens pensent que je ne suis qu’un enfant, triste et adorable. Qui se méfierait d’un angelot tel que moi ? Des gens intelligents, pardi ! Ils feraient mieux de me craindre. Et en regardant par ces grandes fenêtres, voilà que je rêve de grandeur… Ce monde de pourritures me dégoûte. Pourquoi ne pas tout raser et recommencer ? Ca irait tellement plus vite. Des milliers de personnes sont écartées au profit d’autres. Des gens sont coincés entre deux races sans même pouvoir vivre librement, car il y aura toujours des gens pour ne pas les accepter. Les trônes devraient tous n’appartenir qu’à une seule personne, une personne capable de ramener tous les peuples à une véritable prospérité, quitte à en tuer quelques uns…
Mais pour l’instant… Comme je m’ennuie…
Et si je jouais avec le monde ?