Caractère : Espiègle, Finwë s'exprime surtout par ses danses. Elle est extrêmement à l'écoute, notamment quand elle recherche des informations, et du coup, elle est presque taciturne. Ambitieuse, elle trouve que les elfes de sang sont trop mous pour les possibilités qu'ils ont, elle a donc décidé de prendre ses propres chemins.
Signe particulier : Vêtements gitans.
Technique de combat : Finwë utilise l'escrime grâce à sa rapière. Ses coups d'estoc s'accompagnent de rafales de vents plus ou moins puissantes. Elle mise beaucoup sur son agilité, mais ne se battra que si elle est vraiment dans le besoin, car elle préfère qu'on pense qu'elle n'est qu'une danseuse sans défense.
Tes pieds enchaînent leur danse folle, tes cheveux blonds presque blancs ballaient la foule et tes vêtements légers ne font qu’accentuer le côté presque mystique de ta prestation. Tu souris peu, mais les quelques sourires que tu as suffisent à faire fondre le cœur des hommes.
« Danse Finwë, danse ! »
La troupe bat du tambour, souffle dans les instruments tandis que tu frôles les spectateurs, que tu fais glisser ta main sous un menton avec un regard aguicheur. Tes pieds nus continuent de suivre cette chorégraphie improbable. C’est ta façon à toi d’apporter de la joie aux pauvres gens, d’ensoleiller leurs journées. Ainsi, ils deviennent plus bavards et ouverts aux confessions.
Et dans un dernier coup de tambour, ta prestation prend fin.
« Mesdames et Messieurs, applaudissez bien fort notre danseuse, Finwë Tinúviel ! »
Tu te relèves, salues la foule d’un pas léger tandis qu’un membre de la troupe passe dans les rangs avec une écuelle pour ramasser quelques pièces. Tu ne roules pas sur l’or avec ta troupe d’elfes gitans –tu fais un peu intruse avec ta peau violacée-, mais tu ne t’es jamais imaginé vivre autrement depuis que tu as réussit à obtenir cette vie. Et pourtant, tu en as fait du chemin. Et ton but t’en fera parcourir encore.
Tu es née au sein d’un clan d’elfes de sang, vivant dans la forêt Noire, à Ernelzya. Ton héritage était trop noble pour que tu te mêles à la plèbe de l’école de l’île, alors tu as suivi l’enseignement des tiens. Tes dons à l’escrime se révélèrent intéressants, car soulignés par ton agilité naturelle. Il t’arrivait même de mêler quelques rafales de vent à tes coups d’estoc !
Mais toi, ce que tu préférais, c’était la danse. Parfois, tu rêvais de mener de courts spectacles au bourg Ernelzyen, ou même de t’introduire dans l’école ! Mais ton manque de discipline fut vite pointé du doigt. On décida de t’envoyer chez les rares elfes noirs du Pandémonium, pour que tu comprennes enfin la chance que tu avais d’être en forêt.
Mais ce n’eut pas exactement l’effet escompté… Tu appris d’autant plus à maitriser ta magie, mais tu eus la chance de t’aventurer dans une taverne. Là bas, tu en appris plus sur ce monde étrangement fascinant… Le roi de cet enfer le devenait par sa force, et non par question de lignée, comme chez les autres elfes. Des bruits courraient sur les agitations qui se tramaient. Mais tes envies furent tuées dans l’œuf. On te ramena chez les tiens, dans la forêt Noire.
Des mois durant, on finalisa ton éducation. Fille elfe de sang, petite fille elfe de sang, tu devais être une digne représentant de ton peuple. Et avec cela venait le cloisonnement dans cette forêt, prison d’arbre et de feuille. Tu ne comprenais pas pourquoi. Certes, vous n’étiez pas de elfes comme les autres. Mais à tes yeux, le Pandémonium offrait tant de nouvelles possibilités ! Mais tu étais la seule à avoir des envies de voyage.
Quand tu atteignis tes 100 ans, ta double vie commença. Fière elfe de sang le jour, tu trainais dans les rues du bourg le soir, offrant ton corps, jouant des plaisirs de la chair. La danse n’était pas la même, mais les bouches se déliaient. Alors, tu sus. Le Pandémonium semblait avoir trouvé un Roi, ou plutôt, une Reine. Une Reine aux dents longues qui ne se contenterait pas de l’enfer.
Tu te décidas rapidement. Tes sorties nocturnes t’avaient ouverts un nouveau réseau, et tu avais trouvé un groupe d’elfes gitans. Ta fuite fut légère car tu n’emportas avec toi que ta rapière et tes danses exotiques. En une seule nuit, celle de tes 145 ans, tu disparus de la forêt, pour ne jamais y revenir.
Tes danses se complexifièrent. Tu appris à danser sur le rythme des musiciens du groupe, accordant tes pas à leurs battements endiablés. Tu continues à offrir ton corps de temps en temps, juste pour obtenir des renseignements. Car ton but est précis : tu rejoindras les Hauts du Pandémonium, pour que les elfes de sang ait enfin une figure noble à tes yeux. Ton groupe voyage d’île en île, mais Ernelzya reste la plus acceuillante.
Mais un jour, au détour d’une nuit d’amour, tu appris quelque chose de surprenant.
« Oh cette Karen, elle a beau être une ange, c’est comme si elle avait toujours vécue en tant que démone. »
Tes yeux s’écarquillèrent d’eux-même. Une ange ? Une emplumée à la tête du volcan qui grondait sous la terre ?
« Certes, elle a ce fameux Talheim avec elle, un démon sans précédent, mais si tu veux mon avis, elle est au moins aussi impressionnante que lui. »
Ton sourire revint instantanément. Une seconde tu eus peur de perdre tout espoir, tout but qui méritait de se battre, mais au final, tout devint plus clair. La Reine ne méritait pas de l’être, et ce Talheim avait selon elle plus l’étoffe de régner sur l’enfer.
Ton futur dépend encore de ces gitans qui sont tiens, avant que tu n’ais plus d’informations. Un seul nom guide tes recherches, et tu comptes bien en savoir plus sur ce Talheim, et te faire connaitre de lui.
Qui sait vraiment ce qui t’arriveras au fil d’un spectacle ou d’une escapade nocturne ?