Nom : Azurän
Prénom : Tadao
Age : 26
Caractère : Froid et silencieux, il n'est pas du genre à gâcher sa salive pour rien. Il déteste les touchers
Signe particulier : Des oreilles de loup blanc / une cicatrice sur la joue droite.

Race : Hybride Démoniaque
Elément(s) : Vent

Technique de combat : Le corps à corps, et le contrôle de l'air par rapport à l'oxygène dans l'atmosphère
Arme utilisée : Katars (ou Chakrams)

Votre histoire :

!\ Certains passages peuvent choquer la sensibilité de certaines personnes /!

Tadao Azurän naquit au Pandémonium, dans une rue pauvre et isolée.

Sa mère, une jeune humaine aussi pauvre que belle, embrassa la Mort après sa naissance, mais le jeune hybride, car né également d’un père démon imposant et vicieux, la garda dans son petit cœur comme une mère aimante.

Cet évènement n’attristant pourtant aucun des deux, le jeune garçon ne connaissant rien de la vie et son père faisant une habituelle routine, la pauvre famille réussit à se dégoter une place chez un démon riche et sa femme, le père du jeune hybride étant de nature très manipulateur. Bon, ils étaient hébergés en tant que servants, mais au moins, ils étaient logés et protégés. Pour le moment. Après, il pourra prendre plus de pouvoir.

Le jeune homme fut donc élevé dans l’ombre, faisant ce qu’on lui disait de faire, se croyant servir une famille bonne qui les avaient recueillies par charité et qu’ils devaient les repayer en les servants toutes leurs vies.

Après tout, du point de vue naïf d’un enfant, Tadao voyait les choses ainsi.

Mais, commençant donc à connaître son père, et à grandir au fur et à mesure des années que ce soit physiquement et mentalement, sa vision du monde changeait et il commençait à comprendre que le monde n’était pas si rose que ça.

Il apprit un jour, alors que son père était saoul, qu’il était le fruit d’un viol d’une jeune femme que son géniteur avait trouvé.

Il n’était pas désiré par amour. Puis, il remit en cause son père, commençant à comprendre qu’il était un homme vil et usait des mensonges pour arriver à ses fins. Et il mentait très bien.

Il aurait voulu appeler à l’aide, si le démon n’était pas seulement tout ce qu’il lui restait comme famille, et qu’il ne s’était pas fait menacé de se faire trancher la langue par ce dernier… Car oui, même si Tadao vivait dans cet enfer constant, il avait encore cette notion de la barbarie qui était pour tous les autres démons une normalité!

Il garda donc le silence pendant plusieurs années, devant taire ce qu’il avait découvert pour ne pas mettre sa vie en péril, alors que cet homme planifiait des plans et des meurtres, devenant fou par soif de pouvoir, bref, tout de matériel qui lui tenait à cœur. Son fils étant également un objet qu’il utilisait comme il le souhaitait, et son gamin n’avait qu’à se plier.

A 15 ans et même avant, Tadao devint l’acolyte de son cher père, tuant sous ses ordres, volant, menaçant, à contre cœur car des fois il se rebellait pour sauver au moins des vies…

Car ses victimes étaient constamment des enfants de son âge, et de plus des hybrides.

Et pas pour des questions d’affaires précises, non, parce que son père aimait le voir ôter la vie d’êtres comme lui-même, pour lui faire voir à quel point les animaux comme lui n’étaient que des bâtards, des croisement impurs, des inférieurs face à eux, les démons puissants. C’était pour son sadisme personnel qu’il l’obligeait à agir ainsi. Tadao était son petit divertissement à travers tous ses fantasmes de se voir à l’apogée de son pouvoir et de sa fortune.

Et le jeune homme devait se laisser faire sans rien répliquer. Parce que c’était son père, qui l’utilisait dans l’ombre. Les maîtres de maison n’étant au courant de rien, le père de Tadao pouvait user de sa soif de puissance ou il voulait, quand il voulait.

Et pendant des années et des années, malgré ses envies de dénoncer son père alors que les meurtres s’enchaînaient, il ne pouvait que se plier à ses ordres, sous risque de mourir. Tandis que de son côté, le démon charmait la famille de nobles pour l’amadouer, et ça marchait.

Tadao avait envie de voir sa mère, de savoir ce que c’était de recevoir de l’amour. Quand il tentait d’avoir un geste d’affection de son père, il se faisait frapper ou insulter. Quand il essayait de parler avec lui, il ne recevait pas de réponse ou un regard meurtrier qui le faisait taire. Alors il ne tentait plus rien, si bien qu’il commençait à devenir un homme sans sentiments et sans notions du sourire. Il se sentait seul, seul et vide, à se faire rabaisser par son propre père, qu’il haïssait autant qu’il aimait.

Parce qu’il restait son papa... Son seul parent… Et la seule personne qu’il connaissait vraiment.

Et ce fut donc deux ans après sa majorité que son père décida qu’il allait prendre possession de la maison, de la lignée et du reste, une chose normale au Pandémonium.

Mais pas pour l’hybride, qui dut faire part au massacre.

Et pourtant, Tadao savait que le plan de son père allait réussir. Il avait mis la famille en confiance, et quand il tuait, il n’avait aucune hésitation, aucune pitié, aucun retour en arrière. C’était une machine à sadisme après tout…

Ils attaquèrent dans le silence parfait de la nuit. L’hybride, angoissé, alla rejoindre son père alors que celui-ci était en train d’étouffer le démon maître de maison. Il essaya de s’interposer dans une dernière tentative, mais se fit repoussé et blessé en un coup franc à la joue, lui créant une entaille profonde qui allait certainement ne jamais disparaître.

Son père tua donc sa victime, ainsi que sa femme, et obligea Tadao à ramener les cadavres dans le jardin et à les brûler. Blessé, le cœur brisé, l’hybride obéit. Alors que dans la demeure régnait la panique des serviteurs du couple déchu,  le démon emmena brutalement son fils dans la forêt, loin du brasier.

Et pour se soulager, pour crier victoire, il viola l’hybride sans aucune pitié, en riant à ses cris, et le laissa ensuite en pleurs après l’avoir tailladé de blessures, sur le corps comme sur le cœur.

Il fut ensuite laissé, et il resta là, pendant des jours, ou des semaines, peut-être un mois, peut-être était-il mort, il l’ignorait. Il avait juste mal partout, constamment, et il souffrait tout le temps. Brisé. Il était brisé par tout ce dont il avait été sujet. Il suffoquait encore des cendres des cadavres de ses anciens maîtres, il souffrait de toute la douleur que lui avait infligé son père, son indifférence, sa manipulation, son viol. Il l’avait considéré comme un animal du début à la fin.

Et pourtant, les brises du vent soufflèrent qu’il lui restait de l’espoir. Tadao ne pouvait les entendre au départ, puis il commença à parler à l’air, à l’écouter, puis à lui répondre. Enfin, il se sentit tout léger. Il pouvait se lever. Il pouvait marcher. Difficilement, car à force de rester allongé, ses muscles s’étaient engourdis. Mais il vivait. Et dans ce monde, vivre était la règle d’or. Si on était mort dans la fleur de l’âge au Pandémonium… C’est qu’on était très fort !

Mais l’hybride sentait une dernière volonté de s’échapper de cet enfer, et avec la force qui lui restait, franchit les frontières de Mythra, sortant de chez lui.

Et c’est là qu’il ne put tenir et s’écroula en pleine entrée dans une ville appelée Thran. Il fut recueilli par des Anges qui passaient par là, et fut emmener à l’Hôpital du Palais de Cristal, au Royaume Céleste, là où vivaient les humains ailés, les êtres bons et doux.

Mais pour Tadao, plus rien n’était beau dans ce monde. Dès qu’il fut soigné, nourrit, habillé et qu’il avait reçu un peu d’argent, il sortit du pays sans un mot.

Redescendant vers Mythra, le jeune brun n’avait qu’un but dans ses mélodies partagées avec le vent :

Prouver que les hybrides étaient aussi résistants que toutes autres races pures.

Et il éliminera tous ceux qui se dresseront sur son chemin.