Votre Personnage :Nom : Il ne le donne jamais, on peut même douter qu'il le connaisse lui-même !
Prénom : Aaron
Age : 125 ans
Caractère : Très enjoué, parfois un peu naïf, il place le bien être des animaux dont il a la charge au centre de tout. De fait, il ne fait pas toujours attention de où se situe le bien et le mal chez les autres races. Il sourit toujours et est très attaché à sa famille. Néanmoins, il aimerait bien aller contempler les autres terres que le Royaume Céleste, très curieux.
Signe particulier : Toujours souriant, ses ailes sont assez discrètes et passent facilement inaperçues (enfin ça c'est essentiellement pour justifier qu'elles ne soient pas sur les images que j'utilise =))
Race : Ange Pur
Elément(s) : Nature
Métier (quand vous en avez un) : Employé du Ranch Céleste
Technique de combat : Il sait très peu se battre. Il utilise une sorte de magie qui l'aide à rentrer en contact avec les animaux et à mieux les comprendre, mais il n'a jamais expérimenté ça sur les autres races. Du coup, il s'est entraîné à jeter des cartes magiques, mais reste un débutant, et préfère se cacher/fuir que de combattre.
Arme utilisée : Cartes magiques
Votre histoire :Salut tout le monde ! Moi c’est Aaron, Aaron tout court !
Ma mère pensait que j’étais un peu simplet à la naissance, car depuis que je suis né, un sourire traine sans cesse sur mes lèvres. Mon père lui, plus pragmatique, pensait juste que j’étais un charmeur en herbe. Mes parents sont des anges, au sens propre comme figuré. Ma mère,
Talya, fait des tartes à se damner –c’est un peu le comble pour des anges je vous l’accorde- et mon père,
Layfon, est un musicien hors pair. Ma petite sœur
Eelari est venue agrandir la famille une dizaine d’année après ma propre naissance. Elle a les cheveux roses et une tête toute ronde, si bien que je la surnomme mon petit bonbon. Elle me fait souvent la tête avant d’être contaminée par mon propre sourire malicieux.
Vous pouvez le constater, je suis quelqu’un de bavard, et qui a toujours le petit mot pour faire partir une conversation. Mais ça n’a pas toujours été le cas ! En effet, pendant quelques années, je ne communiquais pas, même avec ma sœur. Cela a conforté longtemps ma mère dans son idée que je n’étais pas né avec les mêmes facultés que tout le monde. Pourtant, mon enfance fut douce, agrémentée de musique et de tartes.
Mais comme tous les enfants, il arriva un jour où mes parents décidèrent que nous étions assez grands pour avoir un animal sans la martyrisé dans notre innocence. Et c’est comme ça que
Luna est venue agrandir le petit cercle de notre famille.
Que dire de Luna ? Aaah, c’était une magnifique pégase. Sa douceur autant de poil que de caractère faisait écho au climat familial, et sa blancheur était ravissante. Elle était patiente, bien que nous soyons encore un peu jeunes, et elle m’éduqua à la beauté du monde. Mes premières chevauchées avec elle sont les souvenirs que je chérie le plus. C’est d’ailleurs grâce à elle que j’ai commencé à exprimer mes sentiments par des mots, faisant écarquiller les yeux de ma mère, qui essuya des larmes de joie la première que je me suis mis à crier « Encore, encore ! ».
C’est donc tout jeune que j’ai établi mes premiers contacts avec un animal, et que je me suis épanoui avec lui. Je n’étais pas doué pour les tartes, pas pour la lyre, mais mon don naturel se dessinait enfin.
Mais toutes les bonnes choses ont une fin, et à mesure que ma carrure fine et sportive se dessinait, mon esprit murissait. Le sourire n’avait pas quitté mes lèvres, et il me restait quelques années, mais la vie est ainsi faite.
Luna était morte. C’est cet évènement qui me fait grandir tout à coup, malgré ma petite centaine d’années. Je pourrais vous dire que je l’ai pleuré, parce que c’est vrai. Je pourrais vous dire que j’ai cru ne jamais m’en remettre, parce que c’est vrai. Je pourrais vous dire que je pense toujours à elle, parce que c’est vrai. Mais dans sa douceur et sa bonté, Luna m’avait appris un messager plus fort que les mots, plus fort que la mort. Mon sourire était une décision que seul je pouvais prendre, et je ne leur ferais jamais meilleur hommage, à elle et à nos souvenirs.
Je n’ai jamais eu le courage de reprendre un animal, ni même de tenter de me trouver un familier. J’ai vécu une vingtaine d’années encore chez mes parents, qui firent tout pour faire comme si rien ne s’était passé. Mais je sentais leur propre peine, et Eelari céda rapidement à l’amour d’un autre pégase.
C’est pour cela que j’ai décidé de quitter la maison. Du haut de mes 125 ans, il était grand temps d’écrire ma propre histoire ! Et ce maigre carnet serait la parfaite autobiographie que je laisserais derrière moi. Et pour pouvoir remplir ses pages, rien de tel qu’un travail m’allant à merveille. Laissez-moi vous expliquer.
Luna était encore parmi nous quand le gérant du Ranch des pégases me vit avec elle. S’il fut ébloui par mon habileté en vol, sa plus grande surprise vint de la compréhension que nous partagions et des soins que je lui prodiguais dès qu’il le fallait. Dès que je le
sentais. Il me proposa de rejoindre le ranch, du côté de l'élevage des pégases, mais je déclinai à l’époque, ne pouvant partager mon cœur avec d’autres que Luna. Mais l’autre jour je suis retourné le voir, et il me prit sans hésiter.
Cher journal. Non non non, c’est nul ça, et ça fait un peu fille… Cher lecteur ? Oui après tout, si c’est mon autobiographie, j’aurais surement quelqu’un pour la lire ! Salut toi ! Ouais non là, ça fait beaucoup trop personnel… Ah ! Je sais !
Cher inconnu perdu parmi mes lignes,
Aujourd’hui, c’est mon premier jour au sein du Ranch, chez les pégases. Le gérant m’a offert une de ses chambres en guise d’appartement, aussi je ne serais que rarement en retard ! Le lit est des plus rustiques, mais au moins il n’y a pas de puces et chaque jour j’ai droit à un sceau pour ma toilette quotidienne.
Je suis donc arrivé en grande forme, tout pimpant pour ce premier jour… Où j’ai du nettoyer les litières. Et oui, pas encore de rencontres hors du commun pour moi ! J’ai donc fait ce qu’on m’a demandé, ne pouvant m’empêcher de regarder autour de moi.
Il y a tellement de bêtes ! Les pégases sont très nombreux, et les phénix les concurrencent en population de ce que j'en vois au loin. Il y a aussi beaucoup d’autres animaux, et je me suis surpris à
tendre mon esprit vers eux. Il faut que vous sachiez,
cher inconnu perdu parmi mes lignes, que je n’ai jamais eu aucun don magique vraiment… Visible. Si les miens sont plutôt des guérisseurs, le pouvoir que je possède s’apparente plus à la nature, mais à la nature animale des choses. Je peux ainsi, d’après les petites expériences que j’ai effectué,
tendre mon esprit vers les choses, et les comprendre plus en profondeur. Je doute que ça me soit utile au combat un jour, c’est pourquoi j’ai toujours un petit jeu de cartes magiques sur moi.
Zut, je dois y retourner, le patron m’a surpris en train de bailler aux corneilles. A très bientôt !